Comment suis-je devenue expert en orthographe ?

Vous voulez devenir expert en orthographe ? Découvrez mon parcours.

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expert en orthographe

Ce n’est pas moi qui le dis : c’est le Certificat Voltaire ! J’ai le niveau expert en orthographe. Ok, ok… J’ai fait une “faute d’accord” dans le titre de mon article, car je n’ai pas mis la marque du féminin sur “expert”. C’est volontaire : je pense au référencement naturel. Maintenant que c’est dit, voyons comment je suis devenue experte en orthographe (vous avez vu ? J’ai fait l’accord !).

De nul à expert en orthographe

Remontons le fil de mon histoire… Je ne suis pas née expert en orthographe (oui, je persiste et signe : je vais garder le masculin dans tout l’article. Personne ne va chercher sur Google “experte en orthographe”, donc je m’adapte à contrecœur). Comme beaucoup d’entre nous, j’ai commencé à apprendre l’orthographe, la grammaire et la conjugaison au CP. Mes souvenirs d’école primaire sont un peu minces, mais je sais que cela me demandait un sacré effort de faire tout rentrer dans mon cerveau.

J’aimais bien quand nous faisions l’analyse grammaticale des phrases (terme que j’ai découvert vers 30 ans). Je sortais les crayons de couleur pour entourer des COD, des adjectifs… Cela apportait de la joie à mes cahiers. D’ailleurs, grâce à ces exercices, j’ai toujours eu des facilités pour reconnaitre les nature et fonction des mots.

En revanche, les dictées étaient comme un caillou dans ma chaussure. Au vu des notes, rien ne pressentait l’existence d’un expert en orthographe dans ma petite personne.

Durant les années collège et lycée, cela allait cahin-caha. Je préférais rédiger des dissertations ou faire des exercices créatifs que m’attarder sur l’orthographe. Cependant, cela ne devait pas être la catastrophe intersidérale, car les professeurs n’en faisaient pas tout un plat de la qualité de mon orthographe.

3 électrochocs pour progresser en orthographe

Sans être un expert en orthographe, j’estime que mon niveau était honorable (satisfaisant, euh passable…). C’est surtout durant mes études supérieures que j’ai pris conscience de l’importance de l’orthographe. En m’engageant dans des études d’histoire, j’ignorais ce qu’il allait m’attendre à ce niveau. Je pensais qu’il fallait juste être bon en histoire pour réussir. Que nenni…

Soigner son orthographe vs redoubler

Je me souviens encore de ce cours en amphithéâtre en 1998. Nous étions très, très nombreux. Le directeur du département d’histoire, Jean-Marie Constant, a dit une simple phrase qui m’a marquée à vie : “vous ne passerez pas le stade de la première année si vous faites des fautes d’orthographe dans vos copies.” Voyez-vous, j’avais un projet durant mes études : tout faire en un an ! Redoubler ne faisait pas partie de ma feuille de route. Résultat, je me suis donc mise :

  • ouvrir de plus en plus souvent mon dictionnaire (un Larousse à l’époque)
  • vérifier mes conjugaisons dans le dictionnaire de conjugaison (offert par ma mère quand j’avais 9 ans !)
  • réviser les règles de français dans un cahier d’exercices

Arrêter d’inverser les lettres des mots

Le deuxième électrochoc eut lieu en 2012. Cette année-là, j’étais en stage au service commercial et location des espaces d’un grand musée parisien. Je rédigeais des devis et l’un des mots que j’utilisais le plus était “accueillir”. Un beau matin, ma tutrice (d’un naturel peu aimable) débarqua et m’annonça que c’était scandaleux de ne pas savoir écrire “accueillir” correctement. Eh oui ! J’inversais le “e” et le “u”. Comme je savais que je mémorisais bien en faisant des lignes, j’ai pris une feuille A4 et je l’ai noircie recto-verso avec ce verbe. Aujourd’hui, ça roule : je sais l’écrire sans faute ! L’expert en orthographe que je suis vous recommande vivement cette astuce : elle permet d’ancrer durablement la graphie d’un mot.

Faire relire son mémoire de recherches

Le dernier électrochoc a eu lieu le jour de la soutenance de ma maitrise (bac+4 pour les plus jeunes d’entre vous !). Le jury me demande de revenir après les délibérations : je reçois plein d’éloges sur la qualité exceptionnelle de mon travail (autodérision…) et paf ! on parle de l’orthographe. J’y ai passé pourtant des heures à relire ces fichues 160 pages. Cela a piqué mon orgueil. J’ai relu quelques années plus tard mon mémoire et, en effet, ce n’était pas terrible du tout. D’ailleurs, je recommande à tout étudiant de faire relire son mémoire par un correcteur expert en orthographe. Même si votre œil est avisé, vous laisserez toujours passer de jolies boulettes. Pourquoi ? Parce qu’à force de lire et relire votre travail, vous n’avez plus le recul nécessaire et vous avez des difficultés à voir les erreurs.

Le reste de mon parcours pour devenir expert en orthographe est un ensemble de petits pas. Dès que j’ai un doute, j’ouvre le dictionnaire, je fais une recherche dans mes livres ou sur Internet et je note… Oui, je note la règle dans mon répertoire d’orthographe qui a été l’outil ultime pour certifier mon niveau d’expert en orthographe au Certificat Voltaire. Pour optimiser ma préparation, j’ai donc listé tous les homophones et paronymes évalués lors de cet examen. D’ailleurs, j’ai regroupé tous ces mots dans un fichier que vous pouvez télécharger en vous inscrivant à ma newsletter.

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Si vous cherchez des solutions pour devenir expert en orthographe, voici une petite sélection d’articles à lire sur ce blog. Je suis sûre que vous y trouverez des informations très intéressantes pour vous améliorer en orthographe :

PS : pour optimiser le SEO de cet article, je n’ai pas utilisé l’écriture inclusive comme je le fais généralement. Eh oui, je souhaite le placer sur la requête “expert en orthographe” !

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